"S’en prendre aux évêques, à Kabila ou à Katumbi n’est ni un bilan, ni un acte de cohésion nationale", dénonce l’opposant Michel Mwika

La dernière sortie médiatique de Jean-Pierre Bemba, vice-premier ministre chargé des transports, dans laquelle il a accusé Joseph Kabila, Moïse Katumbi et quelques évêques de la CENCO de fomenter un coup d’État, ne passe pas auprès de certains opposants.

"S’en prendre aux évêques, à Kabila ou à Katumbi n’est ni un bilan, ni un acte de cohésion nationale", dénonce l’opposant Michel Mwika
Michel Mwika, président du PNEC

Michel Mwika, président du Parti national pour la Nouvelle énergie du Congo (PNEC) et membre du cadre de concertation des forces politiques et sociales, condamne ces propos qu'il juge susceptibles d’attiser la haine.

"Tandis que des médiateurs étrangers, y compris nos évêques, œuvrent pour la paix en RDC, certains, au lieu d’unir, attisent la haine et sabotent ces efforts, au détriment du pays", déplore-t-il. 

Dans son message publié sur son compte X (anciennement Twitter), cet opposant au régime en place estime que s’en prendre aux évêques, à Joseph Kabila ou encore à Moïse Katumbi "n’est ni un bilan, ni un acte de cohésion nationale".

Rappelons que lors de son intervention sur les ondes de la radio Top Congo, Jean-Pierre Bemba avait notamment affirmé mais sans le prouver que Joseph Kabila était un sujet rwandais qui, durant ses 18 ans de règne, aurait occasionné une fuite de capitaux vers le Rwanda.