RDC : vers le retrait des fréquences des médias détenus directement ou indirectement par des "affiliées à des groupes terroristes" (CSAC)

Le président du Conseil supérieur de l'audiovisuel et de la communication (CSAC), Christian Bosembe, a annoncé son intention de soumettre à la plénière de cette institution d'appui à la démocratie une proposition de retrait des fréquences pour les médias détenus, directement ou indirectement, par des personnes qu'il qualifie d'"affiliées à des groupes terroristes". C'est via son compte X (anciennement Twitter) qu'il a fait part de cette décision.

RDC : vers le retrait des fréquences des médias détenus directement ou indirectement par des "affiliées à des groupes terroristes" (CSAC)
Christian Bosembe, président du CSAC

Christian Bosembe a par la même occasion, réitéré l'interdiction faite aux médias de donner la parole aux agresseurs du pays. 

‎"Je mets solennellement en garde l’ensemble des médias nationaux et étrangers : le respect de notre décision est impératif. Il est formellement interdit d’offrir une tribune, sous quelque prétexte que ce soit, à ceux qui sèment la mort, la peur et la désolation dans notre pays. Donner la parole aux terroristes, c’est trahir la République", a-t-il averti, précisant qu'"aucune excuse ne sera tolérée".

‎Le président du CSAC en appelle ainsi à la "responsabilité patriotique" des patrons de médias, les invitant à écarter de leurs structures les personnes soutenant la rébellion.

‎"J’en appelle à la responsabilité patriotique de tous les patrons de médias : dénoncez, identifiez et écartez de vos conseils d’administration tout actionnaire ou associé lié aux réseaux terroristes. Nous ne pouvons pas permettre que la parole meurtrière se cache derrière le masque du journalisme", a souligné Christian Bosembe.

‎Il assure que son institution restera vigilante face à la situation, affirmant que "la République ne saurait fléchir aux caprices  de ceux qui détruisent ses enfants et profanent ses villages".