RDC : Tshisekedi pose ses conditions pour le dialogue, exclut les "émissaires des agresseurs"
Le président Félix Tshisekedi s'est entretenu, samedi 11 octobre, avec la diaspora congolaise de Belgique à l'issue de son séjour à Bruxelles. Il a abordé la question sécuritaire qui prévaut dans la partie Est du pays, ainsi que les démarches en cours pour rétablir la paix.

Face à ses compatriotes, Félix Tshisekedi a réaffirmé sa détermination à faire taire les armes dans les zones occupées. Il a estimé que sa main tendue au président rwandais, qu'il ne considère pas comme un signe de faiblesse, visait à démontrer au monde son désir ardent d'une paix durable.
"La paix des braves n’est pas une faiblesse. Je suis très très loin d'être faible. J'ai réussi à le prouver. Si aujourd'hui on parle de sanctions, de médiation africaine, du Qatar, de Washington, je crois que c'est grâce, quelque part, à ce que j'ai fait. Je sais que ça troublé, je ne tiens pas compte de ce qui est sorti, je sais qu’ils vont réfléchir et me faire une offre, c’est ce que j’attends", a-t-il déclaré.
Lors de cette rencontre, le chef de l'État a de nouveau posé ses conditions pour la tenue d'un dialogue national inclusif, en excluant catégoriquement la participation de ceux qu'il a qualifiés d'"émissaires des agresseurs".
"On veut d’un dialogue entre Congolais qui sont tous contre cette agression. La seule chose que je demande à ces gens qui veulent le dialogue, c’est de nommer et de condamner l’agresseur. On ne parle pas de dialogue avec des émissaires des agresseurs qui, d’ailleurs, quand ils arrivent à la table des discussions, ne parlent que des intérêts des agresseurs", a souligné Félix Tshisekedi.
Il a par ailleurs exprimé son vœu de voir une paix durable s'installer dans son pays, afin de pouvoir se consacrer pleinement au développement de la République démocratique du Congo (RDC).