Les parties à l’accord de Washington réaffirment leurs engagements malgré des progrès lents
La deuxième réunion du Comité conjoint de surveillance de l’Accord de paix, signé le 27 juin 2025 à Washington, s'est tenue mercredi 3 septembre. Y ont participé des représentants de la République démocratique du Congo (RDC) et du Rwanda, ainsi que des États-Unis, de l’État du Qatar, de la République du Togo (en tant que facilitateur de l’Union africaine) et de la Commission de l’Union africaine, ont participé à ces assises.

Les discussions ont porté sur les défis récents entravant la mise en œuvre du texte, notamment les rapports de violence dans l'est de la RDC. L’objectif était d’identifier des mesures concrètes pour garantir le respect intégral des dispositions de l'Accord.
À cette occasion, les participants ont constaté unanimement la lenteur dans l’exécution de certains engagements. Ils ont à cet effet, souligné leur détermination commune à en assurer une application complète et rapide, afin de promouvoir la paix, la stabilité et la prospérité dans l'est de la RDC et dans la région des Grands Lacs.
Pour accélérer le processus, la RDC et le Rwanda se sont engagés à mettre en place un canal technique, de renseignement et militaire. Ce mécanisme permettra un échange direct d'informations avant la prochaine réunion du Mécanisme conjoint de coordination de la sécurité à Doha.
Selon les représentants de ces deux pays, ces actions sont essentielles pour réaliser pleinement le potentiel du cadre d'intégration économique régionale, qui ouvrira des corridors économiques clés pour soutenir le développement et la stabilité à long terme dans la région.
Les deux pays ont également réaffirmé leur obligation de cesser immédiatement et sans condition tout soutien étatique aux groupes armés non étatiques, sauf si celui-ci s’avère nécessaire pour faciliter la mise en œuvre de l'accord lui-même.