Démission de Kamerhe : Tshisekedi se défend de toute ingérence
Le président Félix Tshisekedi a déclaré n'avoir aucune responsabilité dans la démission du président de l'Assemblée nationale, Vital Kamerhe. Ce dernier était visé par une pétition initiée par des élus de l'Union sacrée de la nation (USN).

Depuis New-York, où il participe à la 80e Assemblée générale des Nations-Unies, le chef de l'État congolais a affirmé "n'être pour rien" dans ce qu'il présente comme une affaire interne de la Chambre basse du parlement.
Face à la presse nationale et internationale, Félix Tshisekedi a indiqué n'avoir pas le pouvoir de s'immiscer dans les affaires de cette institution législative.
"Moi je suis le garant de la stabilité des institutions, mais ça ne me donne pas le droit d'aller s'immiscer dans ce qui se passe dans ces institutions. S'ils ont décidé de défier leur président, c'est leur cuisine interne. Mon rôle à moi est de voir que les droits de tout le monde sont respectés, et que la stabilité de l'institution elle-même est sauvegardée", a-t-il déclaré.
Il a par ailleurs assuré continuer à considérer l'ancien président de l'Assemblée nationale comme un allié et un frère.
"Je ne vois pas pourquoi il va vouloir me tourner le dos. Je n'y suis pour rien. Donc, je continue à le considérer comme un allié, comme un frère jusqu'à ce qu'il en sera autrement", a souligné le président Tshisekedi.
Rappelons que Vital Kamerhe a présenté sa démission lundi 22 septembre de ses fonctions alors que l'Assemblée nationale s'apprêtait à examiner des pétitions visant plusieurs membres de son Bureau. Devant ses pairs, le leader de l'UNC a néanmoins réitéré sa loyauté à la République démocratique du Congo, à l'Union sacrée et au président Félix Tshisekedi.