Dialogue africain organisé par la Fondation Thabo Mbeki : Kabund et des délégués du LGD privés de visas sud-africains
La participation de certains acteurs socio-politiques de la République démocratique du Congo (RDC) à la deuxième édition du dialogue africain organisé par la Fondation Thabo Mbeki, qui se tient du 3 au 6 septembre, en Afrique du Sud, semble compromise.
Jusqu'à mardi soir, les différentes délégations de l'opposition congolaise étaient toujours bloquées à Kinshasa, faute de visa, ce qui les empêche de participer à ces assises.
L'opposant Jean-Marc Kabund affirme que le refus des autorités sud-africaines de lui octroyer un visa a été décidé sous la pression du régime de Félix Tshisekedi.
"Le régime de Tshisekedi tremble devant la vérité! Sur ordre de cette tyrannie, le gouvernement sud-africain m’a refusé le visa, m’empêchant ainsi de participer à la Conférence internationale sur la paix organisée par la Fondation Thabo Mbeki", a-t-il écrit sur son compte X (anciennement Twitter).
Selon lui, cette décision constitue une violation des droits humains, une ingérence dans les affaires internes de la RDC.
"En cédant à la pression de Tshisekedi, l’Afrique du Sud s’est invitée dans les affaires internes de la RDC et s’est écartée de la ligne Politique tracée après l’appartheid par le vénérable Nelson Mandela. Tout porte à croire que si le régime tyrannique de Kinshasa demandé au gouvernement Sud africain de traquer les opposants Congolais sur son territoire, il le ferait", souligne Kabund.
Parallèlement, le parti LGD de l'opposant Augustin Matata Ponyo, aujourd'hui en exil, a également annoncé que ses délégués n'ont pas pu obtenir les visas, nécessaires pour se rendre en Afrique du Sud.
"Malgré notre entière disposition et notre engagement à participer activement à ces échanges, nos délégués n'ont malheureusement pas pu obtenir les visas et titres de voyage tel que convenu. Cette situation, totalement indépendante de notre volonté, rend matériellement impossible notre présence physique à ces assises, en Afrique du Sud", peut-on lire dans le communiqué signé par Francklin Tshamala, secrétaire général du LGD.
De leur côté la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et l'Église du Christ au Congo (ECC), pourtant invitées, n'ont pas fait connaître leur position.





