Procès Kabila : les avocats de la République voient les initiales "HK" (Hyppolite Kanambe) à la place de "JKK" dans une signature de l'ancien président
Le procès Kabila s'est poursuivi ce jeudi 7 août à la Haute Cour militaire. Cette troisième audience, tenue toujours en l’absence de l’accusé, a permis d’examiner de nouvelles pièces versées au dossier par le parquet général militaire.
Parmi les éléments présentés figurent l'interview de Joseph Kabila accordée à la Radio France Internationale (RFI), le rapport sur la vérification du camp des déplacés de Mugunga, ainsi qu’une déclaration du Bureau Conjoint des Nations Unies. La Cour a également projeté des photos de l’ancien président en compagnie des cadres du M23/AFC.
Le ministère public estime que ces preuves confirment la culpabilité de l'ex chef de l'État, poursuivi pour participation à un mouvement insurrectionnel, crimes contre la paix et la sécurité de l'humanité, homicide intentionnel par armes à feu , trahison, apologie de crimes, viol, torture, déportation ainsi que occupation par la force de la ville de Goma.
Les avocats de la République ont quant à eux, avancé une révélation selon laquelle, Joseph Kabila aurait signé un accord en 2007 à Nairobi (Kenya) sous le pseudonyme "HK", des initiales correspondant "Hippolyte Kanambe".
Ils ont promis de retracer l’historique du nom de l'ancien chef de l'État pour clarifier ses origines, évoquant notamment l'interview de Ngoy Mukena, qui aurait confessé avoir fabriqué de fausses origines congolaises pour Joseph Kabila.
L'affaire a été renvoyée au 20 août pour permettre aux parties civiles de préparer leurs plaidoiries. Joseph Kabila qui est jugé par défaut, reste toujours absent des débats.





