Le cessez-le-feu entre FARDC et AFC-M23 va-t-il bientôt voler en éclats ? Kinshasa et la rébellion s'accusent mutuellement
Alors que les combats s’intensifient dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) entre la coalition rebelle AFC-M23 et les wazalendo, Kinshasa et la rébellion se rejettent la responsabilité des provocations, alimentant une spirale de violence.
Dans un communiqué de presse publié ce mardi 12 août, les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) accusent l'AFC-M23 d’avoir multiplié les attaques contre ses positions au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, ainsi que les massacres des civils.
L'armée loyaliste dénonce ce qu'elle qualifie de violation flagrante de l'accord de paix Washington et de la déclaration de principes de Doha.
"Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo se réservent le droit de répondre de manière appropriée à toutes les provocations de cette coalition (M23/AFC) habituée à violer les accords et la parole donnée", peut-on lire dans le document signé par le général-major Sylvain Ekenge, porte-parole des FARDS.
De son côté, l’AFC/M23 dénonce des déploiements militaires des FARDC, qu’elle considère comme des actes de provocation, et promet de riposter pour "protéger la population civile".
La coalition rebelle, soutenue par le Rwanda conditionne par ailleurs sa participation aux négociations directes à Doha à la libération de ses prisonniers par le gouvernement congolais.





