Gouvernement Suminwa II : le parti Alternance pour l'émergence du Congo salue l’inclusion mais dénonce la taille pléthorique

Le parti Alternance pour l'émergence du Congo a réagi à la composition du gouvernement Suminwa II, saluant la nomination d’opposants et de membres de la société civile, tout en critiquant son effectif jugé excessif. Déclaration faite par son secrétaire général, Isaac Mutangilayi.

Gouvernement Suminwa II : le parti Alternance pour l'émergence du Congo salue l’inclusion mais dénonce la taille pléthorique

Contacté par téléphone depuis Lubumbashi, dans Haut-katanga, Isaac Mutangilayi a reconnu que l'ouverture du chef de l'État dans la composition de ce gouvernement constituait "un exemple a suivre" pour ceux qui hésitent encore à rejoindre le camp de la raison.

Selon lui, l’inclusion d’opposants et de figures de la société civile est une décision judicieuse, nécessaire pour renforcer l’unité nationale et faire face à la crise sécuritaire dans l’Est du pays.

Isaac Mutangilayi a par ailleurs lancé un appel à la conscience collective, rappelant que la guerre dans l'Est ne cible pas un camp politique en particulier, mais bien l’ensemble du peuple congolais. 

‎"L'opposition et la société civile qui viennent de faire partie du gouvernement doivent servir d'exemple pour ceux qui sont hésitants pour des intérêts égoïstes. Nous devons oublier nos différends, nos divergences et couleurs politiques pour l'intérêt de la nation. Le chef de l'État Félix Tshisekedi l'a compris et est resté ouvert à tous ceux qui sont du côté de la population", a-t-il affirmé.

‎Toutefois, cet acteur politique a vivement critiqué la taille du gouvernement, qu’il juge disproportionnée. 

‎"Un gouvernement de 53 ministres, c'est inacceptable alors que Suminwa 1, n'en avait que 52. Nous aurions voulu voir la taille du gouvernement être réduite à 40 d'autant plus que notre pays est confronté à d'énormes défis à relever. Nous souhaiterions voir les ministres incompétents qui n'ont rien fait pendant leur mandat, être débarqués. Que Félix Tshisekedi, tienne compte de cet aspect ", a-t-il insisté.

Malgré ces critiques, le secrétaire général de l'Alternance pour l'émergence du Congo a concédé que la compétence des ministres devait primer sur le nombre.