Accord de paix RDC-Rwanda : une pluie de réactions en RDC et à l’international
Les réactions se multiplient quelques heures après la signature d'un accord de paix entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda.
Le président français, Emmanuel Macron, salue "un pas en avant historique après des décennies de souffrance".
"L’accord de paix entre la RDC et le Rwanda, avec le soutien des États-Unis, est un pas en avant historique après des décennies de souffrance. Bonne nouvelle pour la région des Grands Lacs. Aux Congolais et aux Rwandais, la France adresse un message d’espoir. La paix doit tenir", a-t-il publié sur son compte (anciennement Twitter).
De son côté, le président ukrainien, souligne l’importance de mettre fin aux conflits partout dans le monde.
"Nous saluons l’accord de paix conclu entre la République démocratique du Congo et la République du Rwanda, une mesure destinée à mettre fin à la violence et aux massacres. Il est crucial de mettre fin aux guerres et de redonner espoir à une vie plus sûre dans toutes les régions du monde. Et il est essentiel que les États-Unis contribuent à cet objectif. La médiation américaine joue un rôle fondamental. Nous sommes convaincus qu'elle peut également réussir à mettre fin à la guerre brutale et injustifiée qui dure depuis des années sur le sol ukrainien", indique Volodymyr Zelensky.
Le Qatar a également salué cet accord, mettant en avant "la volonté sincère et l'engagement véritable démontrés par les deux parties en faveur de solutions pacifiques et diplomatiques".
Pour sa part, le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Mahamoud Ali Youssouf, a félicité les deux parties concernées par ce texte, pour les efforts déployés en vue de faire progresser la paix, la stabilité et la réconciliation dans la région des Grands Lacs.
Cependant, Dénis Mukwege, Prix Nobel de la paix, exprime de vives inquiétudes.
"Comment accepter d’abandonner notre souveraineté ? Comment accepter de légitimer l’occupation par un pays agresseur ? Comment accepter le bradage de nos ressources minières ? Comment sacrifier la justice sur l’autel d’une paix qui ne pourra qu’être fragile ?", s’interroge-t-il
Pour lui, cet accord ne garantit pas une résolution durable de la crise et laisse la population congolaise dans une souffrance persistante.





