Élèves enceintes à l’école : une mesure d’inclusion, pas d’incitation, rassure le directeur chef de service de la Direction de gestion de communication du ministère de l’Éducation nationale

La décision autorisant les élèves enceintes à poursuivre leur scolarité ne constitue ni une incitation aux grossesses précoces ni une tolérance envers les actes illégaux qui pourraient en être à l’origine. C’est ce qu’a tenu à clarifier Jean Jeef Mwanza, directeur chef de service de la direction de gestion de communication (DGC) du ministère de l’Éducation nationale et Nouvelle citoyenneté.

Élèves enceintes à l’école : une mesure d’inclusion, pas d’incitation, rassure le directeur chef de service de la Direction de gestion de communication du ministère de l’Éducation nationale
Jean Jeef Mwanza, directeur chef de service DGC

Selon lui, la note circulaire du secrétaire général à l’Éducation nationale vise avant tout à protéger le droit à l’éducation des jeunes filles concernées.

Pour Jean Jeef Mwanza, loin d’être une incitation, cette mesure représente un acte de justice et d’humanité, offrant une seconde chance à celles, qui, victimes d’un accident, souhaitent reprendre le contrôle de leur vie et préserver leur avenir. 

"Aucune raison ne peut justifier l’exclusion d’une élève enceinte du système éducatif, surtout si elle exprime le désir de continuer ses études. L’école doit rester un lieu d'inclusion, d'espoir et de relèvement, même après une chute", a-t-il souligné.

Par la même occasion, le patron de la direction de gestion de communication (DGC) du ministère de l’Éducation nationale et Nouvelle citoyenneté, a appelé la population congolaise à soutenir une éducation véritablement inclusive, garante d’une égalité des chances entre filles et garçons, essentielle pour l’avenir du pays. 

"Est-il normal qu'une fille engrossée soit renvoyée de l'école alors que l'auteur de la grossesse lui continue les cours?", s’est-il interrogé, insistant sur l’éradication des discriminations sexistes en milieu scolaire.