Côte d'Ivoire : le Congrès mondial du transhumanisme se tiendra les 27 et 28 novembre 2025 à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, à Abidjan
Le Congrès mondial du transhumanisme aura lieu les 27 et 28 novembre 2025 à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, à Abidjan, en Côte d'Ivoire. L'annonce a été faite par le professeur Josué Guébo, président de la société ivoirienne de transhumanisme lors d'une conférence de presse animée le jeudi 3 juillet.
Cet événement d’une portée exceptionnelle pour les mondes scientifiques et technologiques, se déroulera sous le thème : "Transhumanisme et développement de l’Afrique".
Selon le professeur Josué Guébo, ces assises de deux jours seront un espace de dialogue interdisciplinaire, réunissant chercheurs, bioéthiciens, ingénieurs, entrepreneurs, décideurs publics, philosophes, artistes et étudiants.
"Il ne faut pas uniquement percevoir le transhumanisme comme une utopie technologique. Il pose, en effet, des questions fondamentales sur la place de l’humain dans un monde de plus en plus régi par l’intelligence artificielle, la génétique, les biotechnologies, les interfaces homme-machine, et les transformations du vivant", a-t-il déclaré.
Pour lui, ce congrès n'est pas seulement un événement scientifique, mais aussi un levier de développement humain, économique et stratégique pour la jeunesse et les institutions.
Pourquoi la Côte d’Ivoire ?
Le choix de la Côte d’Ivoire comme pays hôte s’explique par plusieurs raisons stratégiques, scientifiques et économiques, notamment son attractivité dans les domaines scientifique et technologique, ainsi que sa diplomatie active dans ces secteurs.
En accueillant ce sommet, la Côte d’Ivoire se positionne comme un hub intellectuel et technologique en Afrique de l’Ouest. Cette visibilité pourrait favoriser la création de centres de recherche, de laboratoires d’innovation en biotechnologie, en IA, en santé numérique, ou encore en éthique des technologies.
Organisé par la SIVOT, en partenariat avec l’Association Française Transhumaniste (AFT-Technoprog), l’Institut Africain de Bioéthique, et la structure internationale Humanity+ (une référence mondiale du transhumanisme contemporain), ce congrès constitue une première sur le continent africain.
Il réunira une quarantaine d’experts internationaux, venant de vingt pays répartis sur quatre continents (Afrique, Europe, Asie et Amérique). La présence de ces sommités scientifiques à Abidjan témoigne du haut niveau d’exigence de l’événement et de l’intérêt croissant pour l’émergence africaine dans les technologies avancées.
Le professeur Josué Guébo, président de la société ivoirienne de transhumanisme, appelle les pouvoirs publics et les forces vives du pays à s’approprier cette dynamique et à participer activement à cette réflexion.





