Jean-Marc Kabund résiste au camp de la patrie et assume son choix: "Le dialogue d’abord"
Jean-Marc Kabund, président du parti Alliance pour le changement s’est fermement opposé à l’idée d’un "camp de la patrie" défendue par Martin Fayulu, son homologue de l’opposition congolaise.
Derick Katola 
Dans une publication sur son compte X (anciennement Twitter), il a qualifié cette initiative du président de l’ECIDé d’"erreur stratégique", estimant qu’elle risque d’aggraver les divisions plutôt que de résoudre le conflit.
"Créer un camp autoproclamé de "la patrie" opposé à un autre qualifié d’"anti-patrie" constitue une erreur stratégique majeure. Une telle approche est incompatible avec la résolution pacifique du conflit que nous appelons de nos vœux par le biais du dialogue. Elle compromet sérieusement les maigres chances restantes de réconciliation entre les filles et les fils de la République démocratique du Congo, et nuit à l’indispensable cohésion nationale", a-t-il averti.
Cet acteur politique de l’opposition congolaise insiste par contre sur la nécessité d’un dialogue sincère, inclusif et urgent.
"Nous lançons un appel pressant à l’organisation d’un dialogue sincère, inclusif et urgent, avant qu’il ne soit trop tard. Notre peuple a besoin de paix, non de luttes d’intérêts ou de positionnements personnels", martele-t-il.
Ce désaccord illustre bien les fractures au sein de l’opposition. Si Fayulu tente de concilier rhétorique patriotique et l’appel au dialogue, d’autres opposants insistent sur la nécessité d’un dialogue politique.
